L’article Cyberespionnage : l’Afrique et les Caraïbes sous attaque est apparu en premier sur AITN.

Un groupe de pirates informatiques chinois, connu sous le nom de Sharp Dragon (anciennement Sharp Panda), cible actuellement des organisations gouvernementales en Afrique et dans les Caraïbes dans le cadre d’une campagne de cyberespionnage. Ces attaques, qui utilisent des outils sophistiqués comme le Cobalt Strike, visent à recueillir des informations sensibles et à maintenir un accès furtif aux réseaux compromis.

Les attaques de Sharp Dragon se concentrent principalement sur les secteurs stratégiques tels que les télécommunications, les institutions financières et les entités gouvernementales. Ce changement d’orientation vers l’Afrique et les Caraïbes s’inscrit dans un effort plus large de la Chine pour étendre son influence technologique dans ces régions, en ligne avec son projet de Route de la soie numérique (DSR) lancé en 2015. Les pirates utilisent des techniques comme le phishing par e-mail, avec des pièces jointes malveillantes, pour infiltrer les réseaux cibles et déployer des logiciels espions tels que le Cobalt Strike​​.

En plus des techniques traditionnelles, ces cyberattaques exploitent des vulnérabilités de sécurité récentes pour établir des serveurs de commande et de contrôle (C2), permettant ainsi aux attaquants de contrôler les réseaux compromis et de recueillir des données sensibles. L’utilisation de réseaux proxy appelés réseaux de relais opérationnels (ORB) permet de masquer l’origine des attaques et d’améliorer leur efficacité en matière d’espionnage​​.

L’article Cyberespionnage : l’Afrique et les Caraïbes sous attaque est apparu en premier sur AITN.