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La majeure partie de l’Afrique doit travailler trois fois plus que les pays à revenu élevé pour un Internet trois fois plus lent. Dans bon nombre de ces pays, Internet est si lent que même les appels vidéo ne sont pas possibles. C’est ce que révèle une nouvelle étude sur la fracture Internet publiée par Surfshark, basée sur l’indice annuel de bien-être numérique (DQL 20220).

Les pays aux revenus les plus faibles de l’indice DQL, l’Éthiopie (115e en DQL) et le Mali (102e en DQL) sont également le groupe de revenu qui connaît la plus forte fracture Internet. Les habitants de ces pays travaillent 51 minutes (soit 14 fois plus que les pays aux revenus les plus élevés) pour un Internet mobile qui est 68 Mbps plus lent.

L’Internet haut débit dans ces pays aux revenus les plus faibles n’est que de 19 Mbps en moyenne, mais il est 8 fois moins abordable. Les climats politiques difficiles dans ces pays rendent l’accès à Internet particulièrement important, et sans lui, le monde est laissé dans l’ignorance des problèmes de ces pays.

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