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La fintech ghanéenne Fido a récemment levé 10 millions USD dans le cadre d’une nouvelle série de financement pour soutenir son expansion à travers l’Afrique. Fondée en 2015, Fido se spécialise dans l’octroi de crédits numériques à des individus non bancarisés, en utilisant des évaluations basées sur des algorithmes et des données alternatives pour évaluer la solvabilité de ses clients, sans nécessiter de garanties traditionnelles. L’entreprise, qui est déjà bien implantée au Ghana, a des ambitions claires d’étendre ses services vers d’autres marchés africains, notamment en Afrique de l’Est et australe, en visant des pays comme le Kenya et la Tanzanie.

Cette levée de fonds intervient dans un contexte où de plus en plus de fintechs en Afrique se concentrent sur l’inclusion financière, cherchant à combler le fossé entre les populations bancarisées et non bancarisées. Selon la Banque mondiale, plus de 60 % des adultes en Afrique subsaharienne n’ont pas accès aux services bancaires traditionnels, ce qui représente une opportunité de marché significative pour des entreprises comme Fido. Grâce à ses solutions de crédit numérique, Fido permet à des milliers d’individus et de petites entreprises d’accéder à des prêts rapidement, avec des taux d’acceptation plus élevés que les institutions financières classiques.

Le capital nouvellement levé servira non seulement à l’expansion géographique, mais aussi à l’amélioration technologique de la plateforme de Fido, afin de mieux répondre aux besoins de ses clients et de continuer à innover dans le domaine des services financiers. Les investisseurs voient dans cette fintech un fort potentiel de croissance, étant donné l’importance des marchés qu’elle cible et sa capacité à résoudre des problèmes structurels liés à l’accès au crédit.

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