L’article Comment l’Égypte et Maurice dominent la cybersécurité africaine selon l’UIT est apparu en premier sur AITN.
Le dernier rapport de l’Union internationale des télécommunications (UIT), publié en 2024, met en lumière sept pays africains considérés comme des modèles en matière de cybersécurité. Ces pays se distinguent par leurs infrastructures solides, leurs politiques efficaces et leur engagement à faire face aux menaces cybernétiques. L’Égypte et Maurice sont les deux premiers du classement avec un score parfait de 100/100 dans les cinq domaines analysés : mesures légales, techniques, organisationnelles, développement des capacités, et coopération internationale.
L’Égypte s’impose grâce à sa stratégie nationale de cybersécurité et son équipe dédiée aux urgences informatiques, l’EG-CERT. En parallèle, Maurice se positionne comme un pionnier en Afrique, adoptant une approche proactive et complète pour renforcer ses défenses contre les cyberattaques. Ces deux pays, avec un score maximal dans toutes les catégories, montrent un engagement fort en matière de cybersécurité, en particulier dans la création d’un cadre juridique rigoureux et la mise en place de partenariats internationaux.
Derrière eux, le Ghana (99,27/100), la Tanzanie (99,26/100), le Kenya (98,59/100), le Rwanda (98,32/100) et le Maroc (97,50/100) complètent ce groupe des meilleurs élèves africains. Chacun de ces pays a développé des politiques avancées et des capacités techniques solides pour prévenir les cyberattaques, tout en assurant une coopération active avec d’autres nations et organisations internationales. Le Kenya, par exemple, se distingue par des initiatives robustes pour former des experts en cybersécurité et sensibiliser les utilisateurs aux risques numériques.
Bien que ces pays soient à l’avant-garde de la cybersécurité sur le continent, la majorité des pays africains sont encore loin d’atteindre ce niveau de préparation. Des nations comme la Guinée-Bissau ou la République centrafricaine figurent parmi les pays les moins bien classés, avec des infrastructures encore sous-développées et une absence de politiques organisationnelles efficaces pour gérer les cybermenaces.
L’un des principaux défis identifiés dans le rapport de l’UIT est la montée des cyberattaques sur le continent africain. Le rapport mentionne que la cybercriminalité pourrait coûter jusqu’à 10,5 milliards de dollars à l’échelle mondiale d’ici 2025. Face à cette menace croissante, l’UIT encourage tous les pays, même ceux bien classés, à ne pas relâcher leurs efforts et à continuer de développer des stratégies adaptées à l’évolution des menaces.
Le rapport de l’UIT souligne l’importance de renforcer les capacités numériques des États africains, notamment en matière de formation, de sensibilisation et de coopération régionale. La coopération internationale, en particulier, est essentielle pour partager les bonnes pratiques et renforcer les capacités d’intervention rapide en cas d’incidents majeurs. Les programmes de formation dans les domaines de la cybersécurité deviennent cruciaux pour les gouvernements, les entreprises et les citoyens, afin d’assurer une meilleure résilience face aux menaces croissantes.
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